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Travailler en Allemagne : mon quotidien dans une start-up tech à Munich

Travailler en Allemagne : mon quotidien dans une start-up tech à Munich

Julien, 29 ans, développeur web originaire de Lyon, n’aurait jamais imaginé que sa carrière prendrait un tel tournant. Lassé du métro-boulot-dodo parisien, il décide un matin de répondre à une offre d'emploi à Munich. Quelques semaines plus tard, il débarque dans la capitale bavaroise, un sac sur le dos et le cœur battant. Ce qu’il découvre sur place va bouleverser sa vision du travail, de la vie en entreprise… et même de lui-même.

Julien partage son quotidien dans une start-up tech allemande : de son intégration à la culture d’entreprise, en passant par la vie à Munich et les opportunités qui l’attendent. Un témoignage inspirant pour tous ceux qui rêvent de tenter l'aventure professionnelle en Allemagne.

 



1. Mon arrivée à Munich : entre excitation et appréhension



1. Mon arrivée à Munich : entre excitation et appréhension

Quand Julien a accepté cette offre d’emploi à Munich, tout s’est enchaîné très vite. En trois semaines, il avait quitté son appartement à Villeurbanne, résilié son contrat chez Free et vendu son scooter sur Leboncoin. La perspective de rejoindre une start-up tech allemande en pleine croissance lui faisait oublier les tracasseries administratives… du moins en apparence.

Car à son arrivée, les défis ne manquent pas : ouverture d’un compte bancaire, inscription au Bürgerbüro (l’équivalent de la mairie), enregistrement de son adresse… Des démarches obligatoires pour tout expatrié, expliquées en détail sur le portail Connexion Francaise. Heureusement, Julien avait anticipé grâce à des vidéos YouTube et des échanges sur le groupe Facebook Français à Munich.

Côté logement, le stress était réel : à Munich, le loyer moyen pour un studio avoisine les 1 200 € par mois dans les quartiers centraux comme Schwabing ou Glockenbachviertel. Pour maximiser ses chances, il a postulé à plus de 30 annonces via WG-Gesucht et Immobilienscout24. Finalement, c’est en colocation avec un développeur turc et une UX designer suédoise qu’il pose ses valises, à Neuhausen, un quartier calme et bien desservi.

Malgré les débuts un peu chaotiques, la diversité culturelle, l’organisation allemande et la qualité de vie munichoise vont vite le convaincre qu’il a fait le bon choix.



2. Mes premiers pas dans une start-up tech allemande

2. Mes premiers pas dans une start-up tech allemande

Le premier jour de Julien chez une start-up spécialisée dans la cybersécurité pour les PME, a été une vraie révélation. Installée dans un coworking moderne à Maxvorstadt, cette jeune entreprise allemande de 35 collaborateurs est soutenue par l’accélérateur UnternehmerTUM, un acteur majeur de l’écosystème tech bavarois. Dès son arrivée, il a reçu un welcome kit avec un MacBook flambant neuf, un mug personnalisé et un livret d’onboarding de 20 pages. Rien n’était laissé au hasard.

Ici, l’ambiance est internationale : ses collègues viennent de 12 nationalités différentes, avec des parcours aussi variés que passionnants. L’anglais est la langue de travail officielle, même si l’entreprise offre des cours d’allemand gratuits deux fois par semaine, en partenariat avec Goethe Institut. Julien a été surpris par le management horizontal : chaque vendredi, les équipes présentent leurs avancements devant tout le monde, y compris le CEO, dans une ambiance décontractée, avec brezels et bières locales.

En termes d’outils, l’entreprise utilise Jira, Slack, Notion et GitHub, avec une rigueur typiquement allemande dans la gestion des sprints. Ce qui le frappe surtout, c’est l’importance donnée à la productivité durable : ici, pas de réunions inutiles, ni de mails à 22h. Julien a rapidement compris que travailler en Allemagne, c’était aussi apprendre à mieux travailler, sans se brûler les ailes.



3. Une culture d’entreprise unique et inclusive

3. Une culture d’entreprise unique et inclusive

Julien ne s’attendait pas à un tel choc culturel positif. En France, il avait connu des environnements hiérarchiques, avec peu de marges de manœuvre et une pression constante. À Munich, il découvre une culture d’entreprise fondée sur la confiance et l’autonomie. Ici, on ne surveille pas l’heure à laquelle vous arrivez, mais les résultats que vous produisez. Les salariés ont même la possibilité de travailler 100 % en télétravail s’ils le souhaitent, ou d’opter pour un modèle hybride.

Chaque employé bénéficie d’un budget annuel de 1 200 € pour la formation continue, qu’il peut utiliser librement : cours en ligne, conférences tech à Berlin, ou encore certifications AWS. En interne, un système de parrainage permet aux nouveaux arrivants de s’intégrer rapidement. Julien a ainsi été coaché pendant son premier mois par Nadja, une ingénieure back-end allemande, qui lui a présenté tous les rituels maison : "Donut coffee" du mardi, "retrospective chill" du vendredi après-midi, ou encore la journée innovation mensuelle, où chacun peut proposer une idée à prototyper.

Cette culture n’est pas propre à sa boîte. Des entreprises comme Personio ou Celonis affichent elles aussi des valeurs de transparence, diversité et inclusion, très présentes dans l’écosystème tech allemand. Julien, qui se sentait souvent en décalage dans ses anciennes équipes en France, a enfin l’impression d’être pleinement lui-même, écouté, respecté… et motivé comme jamais.



4. Vivre à Munich : entre qualité de vie et opportunités professionnelles

4. Vivre à Munich : entre qualité de vie et opportunités professionnelles

En dehors du bureau, Julien découvre une ville où il fait bon vivre. Contrairement à l’image parfois rigide qu’on associe à l’Allemagne, Munich offre un cadre de vie exceptionnel, entre modernité, nature et tradition. Chaque matin, il traverse le Jardin Anglais à vélo pour aller travailler, longeant les surfeurs sur l’Eisbach. Le week-end, il file en train vers les Alpes bavaroises ou se détend autour du lac de Starnberg, à seulement 30 minutes du centre-ville.

Côté finances, le coût de la vie est élevé, mais les salaires dans la tech compensent largement. À poste égal, Julien gagne aujourd’hui 15 % de plus qu’en France, soit un brut annuel de 58 000 €, selon les données du site StepStone. De plus, les avantages en nature sont nombreux : abonnement de transport pris en charge à 100 %, et même une prime de mobilité durable pour ceux qui viennent à vélo.

Sur le plan professionnel, il sent qu’il évolue dans une ville tournée vers l’avenir, où les géants comme Google, Microsoft ou Apple investissent massivement. En parallèle, de nombreuses start-ups recrutent via la plateforme Startbase, qui référence les pépites allemandes.

Julien ne pense pas repartir de sitôt. Ce qu’il a trouvé à Munich dépasse une simple opportunité de carrière : il a découvert un nouvel équilibre de vie, où ambitions professionnelles riment enfin avec bien-être personnel.

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